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Griffe décorative

La Vallée du Sarthon se dévoile

Depuis 2021, le Parc et Géoparc, opérateur du site Natura 2000 « Vallée du Sarthon et de ses affluents », mène un vaste travail de cartographie des habitats naturels. À ce jour, 80 % du site a été couvert, soit 4 230 hectares étudiés grâce à des prospections de terrain approfondies.

Ce travail, initié en 2020 par le Conservatoire botanique national de Brest (CBNB), avait permis d’identifier 12 habitats naturels d’intérêt communautaire (HIC), définis par leur rareté ou leur rôle écologique majeur au sein du réseau Natura 2000.
En 2024, deux nouveaux habitats ont été répertoriés, portant le total à 14 HIC sur 1 044 hectares, soit 20 % de la surface du site.

Quels habitats ont été identifiés ?

Les prospections ont permis d’identifier plusieurs grands types de milieux : prairies, forêts et landes, chacun présentant des zones humides et sèches. Les surfaces indiquées correspondent aux zones actuellement cartographiées.

Forêts : Majoritairement situées près des massifs d’Écouves et de Multonne, elles comptent notamment les hêtraies-chênaies collinéennes à houx. Ces forêts, dominées par le hêtre et le chêne sessile, abritent également des arbustes persistants comme l’if et le houx (453 hectares actuellement cartographiés).

Prairies : Elles se répartissent sur l’ensemble du site. Les prairies sèches se trouvent sur les pentes et plateaux exploités par l’agriculture, comme les prairies fauchées mésophiles à méso-xérophiles (146 hectares actuellement cartographiés). Les prairies humides, rares et en régression, sont localisées au nord du site, notamment les prés humides et bas-marais acidiphiles atlantiques (20 hectares actuellement cartographiés).

Landes : Présentes en zones forestières ouvertes, elles abritent notamment les landes humides atlantiques septentrionales à bruyère à quatre angles, caractérisées par une végétation aux teintes jaune et rose, typique des zones de sources.

Et après ?

Il reste encore 1 100 hectares à cartographier. Ces avancées soulignent l’importance des prospections pour affiner nos connaissances et mieux comprendre les interactions entre activités humaines et écosystèmes naturels. Ce travail est essentiel pour assurer la préservation de ces habitats au sein du réseau Natura 2000.

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